Dimanche 1er juin 1997. Game 1 des NBA Finals entre le Jazz et les Bulls. 82-82 au tableau d’affichage, neuf secondes à jouer. Karl Malone obtient une faute et s’apprête à catapulter le premier de ses deux lancers-francs dans le panier. Et c’est là que la séquence Trash Talking de Scottie Pippen entre en scène.

Avec 75 % de réussite dans l’exercice au cours de la saison régulière, l’ailier n’a a priori pas grand-chose à craindre. A moins que… Alors que Karl Malone se prépare sur la ligne de lancer, Scottie Pippen se faufile derrière le Jazz, et lui souffle à l’oreille : « Just remember, The Mailman [surnom donné à Karl Malone] doesn’t deliver on Sundays, Karl. » Autrement dit : « Souviens-toi, le Facteur ne livre pas le courrier le dimanche, Karl. »

La réplique fait mouche. Peut-être décontenancé – à moins que le joueur ait tout simplement craqué sous le poids de la responsabilité, Malone manque ses deux lancers. La chance est passée pour Utah. Sur la dernière offensive du match, Michael Jordan marque et donne la victoire à Chicago. Quelques jours plus tard, les joueurs de Salt Lake City ont retenu la leçon. Derrière Malone, c’est Jeff Hornacek qui s’occupe de monter la garde. Mais il est trop tard.

LA SÉANCE TRASH TALKING DE PIPPEN EN IMAGES

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