[Focus] Les 10 meilleurs rookies de l’histoire
Top 10
Alors que depuis quelques années les stars du basket universitaire peinent à s’imposer dans la Grande Ligue dés leur première saison, il est bien loin le temps où des légendes naissaient sous nos yeux.
Le jeu NBA moderne est né avec l’arrivée de deux rivaux géniaux; Larry Bird et Magic Johnson en 1979. Les deux stars NCAA sont le contre exemple des débutants qui leur succéderont.
Earl “Magic” Johnson sort lui de deux années en NCAA conclues par un magnifique titre contre l’Indiana de Bird. Il est plus jeune (20 ans) et débarque dans une équipe déjà au top. Entouré d’une constellation de star (Kareem Abdul Jabbar, Jamaal Wilkes…) , le meneur angelino impressionne (18 pts; 7,7 rbds et 7,4 pds). Si Boston et Bird voient leur parcours s’arrêter en finale de conférence, Magic Johnson va mener les Lakers au titre. Fait unique, le meneur sort une série d’anthologie ponctuée par un dernier match joué au poste de pivot, afin de combler la blessure de Kareem Abdul Jabbar. Résultat : 42 points, 15 rebonds, 7 passes et un titre de MVP des finales.
Avec la rivalité BirdMagic, la NBA a décollé dans les années 80, l’hégémonie des Celtics et des Lakers n’a pas laissé beaucoup de place aux autres pour le titre. Jusqu’à la fameuse draft 1984, plusieurs rookies ont illuminé les parquets, sans même atteindre les playoffs. Isiah Thomas (17 pts, 8pds) en 1981-1982, Terry Cummings (23,7pts; 10,6rbds) ou encore Ralph Sampson (21pts 11rebds) pour les plus fameux.
La Draft de 1984 modifie clairement le paysage NBA. Hakeem Olajuwon (23,5 pts; 11,5 rbds; 3,4 ctrs) envoie directement les Rockets en playoffs avec 22 victoires supplémentaires en saison régulière. Michael Jordan, rookie de l’année (28,2 pts; 6,5 rbds; 5,9 pds) permet lui aux Bulls de remporter 11 victoires de plus que l’année précédente. Cependant les deux nouvelles stars de la ligue sont éliminées au premier tour des playoffs. Ils ont donc fait remporter davantage de match en saison régulière sans pourtant convertir leur équipe en concurrent crédible au titre.
A l’inverse, deux joueurs NCAA vont contribuer de façon forte à l’amélioration de la NBA. Mitch Richmond (22 pts) fait bondir de 23 victoires le bilan des Warriors en 1989, tandis que David Robinson (24 pts, 10 rbds) place San Antonio directement dans la course au titre avec 35 victoires supplémentaires et une élimination en demie finale de conférence. Certainement le rookie le plus déterminant de l’ère moderne, l’Admiral doit sa réussite en partie à son expérience puisque sélectionné en premier en 1987 , il a déjà 24 ans lors de ses débuts dans la grande ligue en 1989. Son apprentissage en NCAA avec la Navy et ses deux ans dans le service ont renforcé le pieux pivot du texas. Il est l’exemple même de l’importance de l’expérience pour réussir en NBA.
En 1992 le phénomène physique Shaquille O’Neal provoque un tsunami sur la NBA, rookie de l’année (23 pts, 14 rbds) après 3 ans à l’université, le nouveau pivot du Magic fait jouer sa domination physique pour emmener Orlando en playoffs avec 20 victoires supplémentaires. Un sweep au premier tour prouve néanmoins que les débutants franchise players, même les plus talentueux, n’arrivent pas à faire gagner le titre.
LES 10 MEILLEURS ROOKIES DE L’HISTOIRE
Crédits photo : NBAE/Getty Images


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